On attend toujours le réchauffement climatique, outre une période de canicule il y a quelques semaines déjà, le thermomètre oscille entre 22 et 28.
La tête à claques de la Suède va pouvoir retourner à l'école le vendredi. C'est loupé pour le prix Nobel donné par la même clique de bobos gauchistes qui dirigent le monde... la "Planète" comme les écolos disent de façon ampoulée.
La Planète !
Seigneur ! Si la "Planète" décide de péter fort, elle va tous nous expédier dans le néant cosmique. N'ayez pas peur, cela ne va pas arriver !
Donc, il ne fait pas si chaud, mais juste assez pour bronzer idiot et écouter la radio francophone de Radio-Canada qui nous joue la musique pop de cette période historique entre la souveraineté manquée et le nationalisme tranquille d'oncle Legault.
Eh bien ! Rien pour nous impressionner. Des chansons francophones qui soudainement ajoutent un refrain anglophone. On se demande pourquoi. C'est sans doute un prolongement des dialogues de mon salon de Safia Nolin, chanteuse genre, folk, genre, et de Catherine Dorion, députée de Taschereau, genre full citoyenne.
Que penser du rap, cette musique communautaire, en direct de la "Republik". C'est du bla bla parano avec des rythmes volés ici et là. Si une carrière dans le monde du spectacle peut éviter la prison à quelques-uns, Yo !
En gros, il y a une pléthore de nouveaux artistes au Québec, ceux de la génération Passe-Partout, ou un peu avant, ou un peu après, mais aucun n'a produit une oeuvre qui ajoute au patrimoine du Québec. On cherche les classiques qui s'ajouteraient aux classiques des Léveillé, Leclerc, Lévesque, Charlebois, Vigneault, Julien, Dufresnes, Dubois, Desjardins; aux classiques des groupes comme Octobre, Offenbach, Beau Dommage, Harmonium... et j'en oublie.
Eh salut ! mon nom n'est pas Catherine Pogonat ! Le prix de la musique Polaris sera bientôt décerné. La liste des nommés ressemblent à la liste de la rectitude politique : des femmes... femmes... enfin reconnues malgré le patriarcat ! La diversité évidemment, mais il y a deux ans on avait donné le prix à une zozo de Colombie, un deux pour une puisque femme opprimée de la diversité opprimée, Lido Pimienta, qui s'était vite mis le doigt dans la bouche avec des commentaires anti-Blancs : depuis, le comité qui attribue le prix doit y aller prudemment avec les numéros de cirque. Et ne pas oublier les minorités, ce qui inclut les Québécois, sorte de survivance folklorique qui paie 23% des impôts au CanaRda, le pays post-national boiteux, et qu'il ne faut pas négliger ; mais combien d'anglophones écoutent le groupe Karkwa qui avait gagné le prix en 2007 ? Normal, ce n'est pas leur culture.
Bon, voilà le vomi du mois, et pourtant je suis de bonne humeur !