Traitement VIP au Festival d'été de Québec, où j'ai pu me rendre en voiture, conduite de main de maître par ma sister qui portait un ravissant ensemble Chanel.
Ouverture du Festival en présence du pittoresque maire de Québec, Marcel Brochu, si connu et apprécié, et une foule, congelée par le froid et le vent, estimée à vingt millions de personnes, peut-être moins, qui a pris son temps pour arriver et manquer la première partie d'une participante de La Voix : la toute jeune et pétillante Cardin Charlotte qui s'en est bien tirée malgré tout.
Sa voix rappelle Coeur de Pirate sans les tatouages et la chanteuse de Portishead qu'elle a dû écouter dans le ventre de sa mère. On lui souhaite une belle carrière... bah, on s'en fout, je ne dis pas si elle était dans mon lit (improbable).
Puis sont arrivés les deux dinosaures du pop-rock, rock-pop progressif slash reggae, recyclé sauce Police, slash rythme africain je milite pour l'Afrique du Sud. Deux grosses pointures, surtout Gabriel qui doit faire dans les 160 livres, qui ont fait l'effort de s'exprimer dans la langue des pauvres.
Pendant deux heures se sont enchaînés sans qu'on ne s'ennuie trop, une pléthore de méga succès radio, vidéo, radio cassette, qui fleurait bon les années 80. Bon, moi, je n'étais pas né (?), mais j'ai entendu parler de cette époque mythique.On retient surtout "Don't give up", émouvant duo, où j'avais les larmes aux yeux à cause d'une graine et du vent, Roxanne, An Englishman à New York, Sledghammer, et patati et patata, Manon viens danser le ska, etc.
De la belle musique, bien jouée, par des musiciens qui connaissent leur boulot et qui sont payés au tarif syndical.
Ensuite, il se fit tard et nous reprîmes le chemin vers la chaleur de la ville, après avoir mis entre parenthèses pendant quelques heures, malgré le froid, l'absurdité de la vie et de la condition humaine.
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