jeudi 8 décembre 2016

La critique du PQ et les prédictions de Nostradamus pour 2018

L'art est difficile, la critique est facile!
La critique du PQ est facile. Gardez et faire vivre un idéal pendant quarante ans avec les aléas de la vie politique et économique est une tâche ardue.
Le PQ a fait son travail en 1980... C'est le peuple qui ne l'a pas fait, en particulier les Yvettes.
Que devait-il faire?
Se saborder? Renoncer au pouvoir?
Laisser au PLQ tout le champ politique et laisser le Québec sans opposition?
C'eût été une option.
Le PQ post-référendaire a choisi de garder le pouvoir et d'assumer les responsabilités de la gestion.
Il s'est ainsi exposé au ressentiment d'une partie de la population souvent plus intéressée par la vie quotidienne.

Il s'est un peu perdu dans les années 80, pris entre le beau risque, et... le vide.
Parizeau, un pur et dur l'a repris en mains jusqu'au référendum de 1995.
Le peuple a suivi puisque les francophones ont dit oui en majorité.
Encore une fois, on peut refaire l'Histoire. Parizeau aurait-il dû contester le résultat?

Maintenant, le nouveau chef se retrouve avec le travail d'équilibriste d'harmoniser toutes les tendances, de la gauche à la droite, d'être à la fois identitaire et inclusif. Devrait-il s'allier avec les trotskistes de QS ou avec les nationalistes mous de la CAQ?

Voici mes prédictions (pessimistes) pour 2018. J'ai regardé circconscription par circonscription en considérant que le PLQ est à 19% chez les francophones. Entre le PQ et la CAQ, si les deux étaient à égalité, j'ai donné la circonscription à la CAQ.

Donc, j'arrive à 49 circonscriptions pour la "gang de pourris" (disait Legault) du PLQ ; 38 pour le
PQ ; 36 pour la CAQ ; 2 pour QS.

Rendez-vous dans deux ans en espérant ne pas trop souffrir en regardant gouverner les French-Pea-Soups de service (Trudeau, Couillard, Coderre).

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