C'est curieux la bonne opinion des Québécois envers les Autochtones, non pas qu'ils fassent les traiter en ennemis, mais ce ne sont pas nos alliés. Ils ont voté non aux deux référendums, traînent souvent le Québec devant les tribunaux ou pratiquent la politique des barricades.
Notre commisération envers eux est juste de la pitié, du sentimentalisme, de la mauvaise conscience coloniale.
Les États n'ont pas d'amis. Ils ont des alliés ou pas.
Cessons cette infantilisation des Autochtones qui ne les aide en rien. Combien de milliards faudra-t-il encore leur consacrer? Huit milliards au fédéral, c'est quasi le PIB d'Haïti. Mais ce n'est jamais assez. Et où va tout cet argent?
Il y a des municipalités qui aimeraient bien toucher un peu de cet argent. La vie en régions est difficile pour tout le monde et même pour les Québécois.
On connaît près de Montréal, une principauté autochtone, une zone de non-droit où on vend tabac et cannabis sans taxes, et où il y a un casino. Vous amassez plein d'argent et vous ne payez pas d'impôts. Ces perdants du "colonialisme" doivent être riches comme Crésus pendant que leurs voisins en arrachent à la fin du mois. Et leurs "frères" des autres "nations" (ils ont tous la même origine) ne vivent pas aussi bien qu'eux, mais de là à partager...
Le beurre et l'argent du beurre : parfois il faut impérativement honorer les traités qu'ils ne pouvaient pas lire au début de la colonie ; d'autres fois, si les tribunaux ne penchent pas de leur côté, ce sont les barricades ou ils ne reconnaissent pas le droit "européen".
Ils ne sont pas responsables des circonstances historiques qui leur a enlevé un mode de vie archaïque... Ce sont des victimes éternelles, bénéficiaires de la rente victimaire, les Québécois les regardent, s'apitoient et paient, devenus locataires dans le pays qu'ils ont fondé et développé. Qui sont les esclaves, qui sont les bourreaux? Nous sommes les vassaux de ces nouveaux seigneurs qui vivent de leur terre dans un curieux rapport qui s'est inversé, et il faudrait en être heureux?
Grave erreur du PQ de Lévesque d'avoir reconnu les "nations" amérindiennes sans qu'il n'y ait aucune réciprocité parce que c'est bien ce qui s'est passé. Pierre Elliot Trudeau qui avait promis de renouveler le pacte constitutionnel leur a accordé ce statut boursouflé de "nation", 50 nations dans la nation, pour mieux diluer l'ethnie québécoise. Plusieurs catégories de citoyens sur un même territoire : la recette parfaite pour le ressentiment et un sentiment d'injustice justifié.
À très long terme, ces "nations" (en réalité, ce sont davantage des tribus dans le sens anthropologique du terme) ont le potentiel pour le devenir. Quand la Nouvelle-France a débuté son aventure, il y avait peu de Français sur le territoire.
On voit que cette Constitution est une bombe qui va nous exploser à la face dans un avenir plus ou moins rapproché.
Si les Québécois ne prennent pas conscience de leur fragilité démographique et ne prennent pas les pleins pouvoirs sur le seul État qu'ils contrôlent, ils seront atomisés, submergés par mille entités qui vont les ignorer, les marginaliser, les assimiler dans la poubelle de l'Histoire.
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