Today in the House, Members of Parliament unanimously condemned the antisemitism, Islamophobia, anti-Black racism, homophobia, and transphobia that we’ve seen on display in Ottawa over the past number of days. Together, let’s keep working to make Canada more inclusive.
— Justin Trudeau (@JustinTrudeau) February 1, 2022Ce commentaire de Justin Trudeau sur les manifestants camionneurs est un morceau d'anthologie de l'idéologie progressive qui lui sert de cerveau.
Cette idéologie est totalement dans le prolongement de celle qui a inspiré son père quand il a proposé en 1982 cette Constitution (mondialiste avant l'heure) qui devait durer mille ans, mais qui semble déjà s'étouffer dans une sorte de délire d'invectives qui sont censés faire taire toutes formes d'opposition.
Qui sont les camionneurs? Des Blancs. Les méchants hommes Blancs que l'on ne montre plus dans ces pubs, ces films, ces médias, ces journaux, qui célèbrent la diversité en long et en large, jusqu'à la nausée.
Ces Blancs sont aussi des WASPs, White Anglo-Saxons Protestants : au Canada, c'est l'autre peuple fondateur, puisque traditionnellement on présentait le Canada comme ayant été fondé par les Anglais et les Français en 1867.
Justin Trudeau a beau présenter le Canada comme un pays post-national, les peuples ne se laissent pas oblitérer de l'Histoire aussi facilement. C'est vrais pour les Québécois, pour les Autochtones ; C'est vrai aussi pour les Anglais.
Si Justin Trudeau a réagi de cette façon, agressive, sans compromis, c'est qu'il prenait pour acquis que la classe moyenne allait restait une masse silencieuse. elle l'est la plupart du temps et elle accepte les hausses de taxes et d'impôts, l'immigration massive, la disparition de sa culture et sa transformation... Ou du moins, elle semblait l'accepter.
Mais c'est devenu un tel tabou de s'opposer aux transformations sociétales des progressifs qui représentent une minorité marginale mais qui impose ses thèmes parce qu'elle est souvent plus cultivée et qu'elle occupe des emplois qui permettent d'amener ces thèmes au-devant de la scène, donnant l'illusion que toute la société embrasse le lgbtisme, ou le féminisme, ou le multiculturalisme, ou l'anti-racisme : c'est devenu un tel tabou, donc, que la frustration engendrée par cette perte du sens fondamental de son appartenance au pays qu'on a construit, a trouvé ce chemin pour s'exprimer.
La crise du virus a été un prétexte, un prétexte réel, mais un prétexte quand même.
La distance entre les élites qui veulent construire un monde qui est une vue de l'esprit où tous doivent se soumettre à leurs injonctions et la classe des manants, les pigeons de la classe moyenne, n'a jamais été aussi flagrante.
Toutefois, à moins de subjuguer par la force ou par la loi, comme c'est le cas présentement, une bonne partie de la population, le mondialisme ne passera pas comme une lettre à la poste.
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