vendredi 1 avril 2022

Le vote : un privilège

J'avais déjà écrit sur le privilège de voter (voir plus bas).

Certains vont refuser en citant Sartre : "Élections, piège à cons". Sartre était communiste, un système dictatorial qui n'a jamais fonctionné.

La démocratie ressemble à ses électeurs. Et les politiciens ressemblent au pays qu'ils dirigent. Mais tout cela nous déplaît et nous refusons de l'admettre si nous renvoyons tout le monde dos à dos.

Votre est un droit mais cela ne devrait-il pas être plutôt un privilège?

1) On devrait pouvoir voter par Internet puisqu'on peut déjà remplir sa déclaration d'impôts par Internet. Je suis sûr qu'on peut trouver un moyen d'éviter la fraude ;

2)  Chaque électeur devrait avoir une carte de votant avec sa photo, pour voter en personne si on ne vote pas par Internet ;

3) Les résultats doivent être connus le jour de l'élection pour éviter les fraudes comme celles qui ont fait perdre la présidence à Donald Trump ;

4) Les immigrants devraient avoir le droit de vote après dix-huit ans de résidence dans le pays ;

5) Les personnes qui décideraient de ne pas voter perdraient leur droit pour l'élection suivante. On ne niaise pas la démocratie! ;

6) Devrai-on réserver le droit de vote à ceux qui paient des impôts? Ou carrément payer pour voter? Il faudrait y réfléchir.


C'était quelques idées sur le vote. Je suis pressé... merci. Au revoir.











mardi 28 février 2017

Élections : piège à cons?

Élections : piège à cons, comme l'affirmait Jean-Paul Sartre?

Non, au contraire, les élections sont la seule solution possible.
Bien sûr, vous pouvez signer la dix-millième pétition qui vous rappellera vos luttes estudiantines.
Vous pouvez aussi participer à la manif du siècle.

Les manifs étudiantes de 2012 au Québec ont surtout réussi à diviser le Québec et à renforcer la droite colonisée de Québec et le PLQ.
Aux élections suivantes, une partie de la jeunesse a oublié de voter.
Grand progrès social!

Et que penser des mouvements coopératifs, de la politique au niveau local?
Sans doute, mais pour décider des grandes orientations, de la direction du navire, votre petite barque ne changera pas le mouvement, elle risque plutôt d'être emportée dans le sillage du gros paquebot de l'État.

Et la révolution de la rue?

Si les Québécois étaient des révolutionnaires, cela se saurait !
Ils le furent en 1837.
Dans les années soixante, il ne restait plus qu'une bande de jeunes idéalistes qui ont sacrifié leur liberté pour la masse passive qui a regardé passé les convois de l'armée canadienne en octobre 1970.

Ces jeunes idéalistes se sont transformés en idiots utiles de l'extrême-gauche. Ils ne révolutionnent que les vitrines éclatées de Starbuck, puis se sauvent en jetant leurs vêtements noirs pour aller retrouver le sous-sol de leur parent dans une banlieue cossue et endormie. Ensuite, ils s'envoient des textos en dénonçant les élections, piège à cons.

Par conséquent, si vous voulez le Brexit, Trump, Marine Le Pen, la souveraineté du Québec, allez voter. Et si vous ne les voulez pas, allez aussi voter.

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