Élections : piège à cons, comme l'affirmait Jean-Paul Sartre?
Non, au contraire, les élections sont la seule solution possible.
Bien sûr, vous pouvez signer la dix-millième pétition qui vous rappellera vos luttes estudiantines.
Vous pouvez aussi participer à la manif du siècle.
Les manifs étudiantes de 2012 au Québec ont surtout réussi à diviser le Québec et à renforcer la droite colonisée de Québec et le PLQ.
Aux élections suivantes, une partie de la jeunesse a oublié de voter.
Grand progrès social!
Et que penser des mouvements coopératifs, de la politique au niveau local?
Sans doute, mais pour décider des grandes orientations, de la direction du navire, votre petite barque ne changera pas le mouvement, elle risque plutôt d'être emportée dans le sillage du gros paquebot de l'État.
Et la révolution de la rue?
Si les Québécois étaient des révolutionnaires, cela se saurait !
Ils le furent en 1837.
Dans les années soixante, il ne restait plus qu'une bande de jeunes idéalistes qui ont sacrifié leur liberté pour la masse passive qui a regardé passé les convois de l'armée canadienne en octobre 1970.
Ces jeunes idéalistes se sont transformés en idiots utiles de l'extrême-gauche. Ils ne révolutionnent que les vitrines éclatées de Starbuck, puis se sauvent en jetant leurs vêtements noirs pour aller retrouver le sous-sol de leur parent dans une banlieue cossue et endormie. Ensuite, ils s'envoient des textos en dénonçant les élections, piège à cons.
Par conséquent, si vous voulez le Brexit, Trump, Marine Le Pen, la souveraineté du Québec, allez voter. Et si vous ne les voulez pas, allez aussi voter.
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