1) Celle qui domine depuis 1982 est celle du Canada multiculturaliste. Elle influence l'économie, l'éducation ; elle cherche à diviser le Québec pour mieux régner ; elle noie le noyau originel des Québécois de souche par l'immigration massive. Ce plan fonctionne dans la grande région de Montréal où les francophones sont ou seront minoritaires d'ici peu.
2) L'autre force est celle des forces souverainistes. Ils adhèrent ou non au parti Québécois, votent pour le Bloc. Ils sont concentrés au nord de Montréal et dans le Nord-Est du Québec. (Les zones en bleu pâle sur la photo ci-dessus.)
3) Les identitaires de droite dont l'identité se ramène à être de droite. Ils sont concentrés dans la ville de Québec. Vont sûrement voter pour la CAQ. Ils ont voulu remplacer le débat souverainisme / fédéralisme par la dualité droite/gauche. Voudraient en finir avec le modèle québécois, avec eux-mêmes en fait? Colonisés qui s'ignorent, ils se voient en Américains du Nord. Cependant le débat sur la laïcité les rattrape, titille leur racine, et leur fait sentir qu'ils ne sont pas des multiculturalistes.
4) Une force que l'on néglige souvent parce qu'elle ne représente qu'un petit pourcentage de la population, les Autochtones. La Constitution de 1982 leur a donné le statut pompeux de "Nations", sans qu'il y ait de débat sur la pertinence de leur donner une telle importance (le parti Québécois les
avait déjà reconnus comme nations). Avait-on mesuré ce que cela signifie? Cinquante nations dans une nation. On aurait tort de ne pas prendre au sérieux le découpage territorial que cela représente. Le territoire Mohawks est déjà une zone de non-droit.
On sent que les forces du multiculturalisme et celle des souverainistes continuent leur lutte.
Comme le disait Pierre Falardeau, les peuples comme les empires peuvent mourir, mais ils le font lentement. L'agonie est longue. Se résigner serait une forme de suicide, mais quand cette lutte deviendra-t-elle inutile? En 2018?
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