lundi 5 septembre 2016

Le Québec : "J'sus fatigué, là", comme disait le comique...

La souveraineté depuis la défaite référendaire (il faut remonter aussi loin) ressemble à "Je rame, tu rames, nous ramons à contre-courant". Cela devient épuisant!
Après 1980, les adversaires ont cru qu'elle allait péricliter, mais c'était sans compter sans leur bêtise abyssalle! La mort de Meech, les tactiques de vipère de Robert Bourassa, la nullité des libéraux qui ne représentent plus le Québec depuis longtemps ont aidé notre cause de désespérés ou des "espère toujours": demain, on rase gratis.
Donc avec Parizeau qui était un pur et dur, l'idée de la souveraineté a repris du poil de la bête pour être vaincue par "l'argent et des votes ethniques".
Ouais, les votes ethniques qui nous rendent de plus en plus ethniques nous-mêmes, je parle du noyau historique ou non qui s'identifie au peuple québécois.
Maintenant avec cinquante mille immigrants par année, la population de Montréal a été remplacée. On commence la phase deux avec la ville de Québec.
Le chum Coderre a appelé le chum Labeaume : "Hey, mon chum! Ta ville est trop blanche!" Le chum Labeaume y a cru et, quand on vit à Québec, on commence à sentir la différence.
Je ne donne pas cher du seul député du PQ élu (Agnès Maltais) aux prochaines élections dans la ville de Québec.
Considérons également la population étrange de droitistes de la ville de Québec, les Elvis Gratton vendus aux rêves ameurikènes pour qui le Superbowl est le summum de la culture.
On ajoute à cela, la problématique des autochtones à qui on a donné le statut anthropologique discutable de """nation""" : dix """nations""" sur un seul territoire.
Le résultat est un Québec éclaté comme il ne l'a jamais été.
On peut sérieusement se demander si l'idée de la souveraineté du Québec (qui concrètement n'existe pas comme entité politique autonome, comme un vrai pays) a un avenir.

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