dimanche 9 octobre 2016

L'indépendance : hasta la muerte?

Aux Francs-Tireurs, Richard Martineau rappelle à Mathieu Bock-Côté que le peuple a dit non à deux référendums.

C'est vrai, mais ce dernier aurait dû répliquer que le deuxième référendum a été volé parce que les fédérastes n'ont pas respecté le cadre démocratique de cette consultation, et parce qu'on
a accordé en vitesse la nationalité à des néo-néo-Québécois qui descendaient de l'avion pour bourrer les urnes d'un non "décisif" à 0,4 pour cent.

On dit, d'ailleurs, qu'une grande partie de ces immigrants sont repartis.

Combien d'entre eux avaient la double nationalité?

C'est quand même fort de café! difficile à accepter : des individus qui ont la double nationalité et qui viennent dire à des "de souche" (la majorité francophone a voté oui) qu'ils n'ont pas le droit de se séparer.

C'est pourquoi il devrait y avoir un moratoire sur l'immigration et que le droit de vote devrait être donné après dix-huit ans, une majorité citoyenne (je sais que cela ne changera pas). L'immigration est utilisée par les fédérastes pour tuer le nationalisme québécois, et pour se faire élire jusqu'à la
fin des temps.

Demander aux souverainistes de convaincre chaque année cinquante mille immigrants, puis l'année suivante une autre bâche, puis une autre bâche, est une tâche impossible.

Cette immigration imposée au peuple québécois crée un déficit démocratique. Chaque année, le vote souverainiste perd de sa valeur. Il ne vaut plus rien à Montréal qui vote en masse pour les fédérastes (à l'exception des députés de QS) ; dans la ville de Québec, il est annihilé pour d'autres raisons. Nul
doute que la seule députée élue du PQ dans la ville de Québec, Agnès Maltais, sera en danger très bientôt, puisque Taschereau est un quartier populaire qui accueille un grand nombre d'immigrants.

Mais on sait que ces conditions absurdes vont continuer au moins jusqu'en 2018, qu'il y aura des milliers d'immigrants de plus avec le droit de vote. Les souverainistes rament à contre-courant.

Le peuple est divisé. L'intégralité du territoire est remise en question par les "partitionnistes" de Montréal et par les Premières Nations.

Que pouvons-nous espérer? Que faut-il faire? Abandonner?
Abandonner serait se suicider.

Y aura-t-il un changement de paradigme? Le peuple québécois, les immigrants y compris, vont soudainement réaliser que former un petit pays serait une aventure exaltante et même avantageuse d'un point de vue économique. Improbable, mais qui sait?

Il faut relire "Le Mythe de Sisyphe", de Camus.

Malgré l'absurdité apparente, vivre c'est lutter, lutter c'est vivre ; sinon, c'est la mort.


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