Moi, ce que j'aime des réseaux sociaux comme Facebook et Twitter, surtout, c'est qu'on peut râler toute la journée, exprimer sa parole citoyenne de citoyens frustrés, ventiler sa haine ou ses ressentiments.
On pouvait le faire autrefois dans les pages des lecteurs des journaux, cependant tout passait par la censure et le biais éditorial des imprimés.
De plus, en choisissant un pseudonyme, on peut rester peinard et préserver son identité, sa réputation éventuellement. Bien sûr, il ne faut pas se leurrer à propos de l'anonymat sur Internet. Avec l'adresse IP, les autorités peuvent savoir qui a écrit ceci ou cela et éventuellement te coller une amende ou t'amener devant les tribunaux.
Il ne faut pas être naïf, tous ceux qui sont sur Internet sont probablement fichés, leurs coordonnées connues, leur idéologie décryptée.
Ça ne fait rien. Quel plaisir d'écrire sur le dièse de Tout le monde en parle pour déblatérer sur la bêtise des animateurs trop payés ! Ensuite, on est bloqué par Guy A. et on peut jouer les martyr !
Je me demande d'ailleurs pourquoi Twitter ne vend pas ses mots-clés, ses dièses (dits "hashtags"). Les propriétaires pourraient modérer les propos. Twitter ferait encore plus de sous en vendant du hashtag que du hash !
Sur Twitter, je suis Jacques Cartier. J'ai changé de pseudonyme parce que sous un autre nom, je discutais parfois avec un type qui me semblait convenable. Puis un jour, parce qu'il n'aimait pas mon opinion, il a envoyé mon pseudonyme au mot-clé de la police en disant que j'étais peut-être dangereux. Depuis, j'évite les discussions.
Cela dit, il faut faire attention. Respecter la loi. Ne pas écrire de propos qui pourraient être mal interprétés. Notre liberté de parole est encore acceptable, tandis qu'en France diverses associations profitent des lois pour traîner devant les tribunaux le moindre discours qui peut leur paraître diffamatoire. Ces temps-ci, les bien-pensants veulent faire taire Zemmour, entre autres.
Ça ne prendrait pas grand-chose pour changer la donne. Un cas de jurisprudence sur l'islamophobie, ou le sexisme, ou le racisme, ou la xénophobie, soit toutes les causes que les gauchistes adorent, et la liberté d'expression, fragile oisillon des démocraties, serait en péril.
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