mardi 14 janvier 2020

Hollywood Beach : la plage des colonisés !

Je n'ai pas regardé le reportage où on prétend qu'il y a un million de Québécois qui s'offrent des vacances à cet endroit.

N'est-ce pas la plage où autrefois un Américain avait commencé à prendre en grippe notre québécitude et à tenir des propos xénophobes à la Denis Leary, cet acteur et comique débile qui n'apprécie pas le fait français?

Peu importe, les Québécois sont tellement d'indécrottables colonisés (certains) qu'ils vont quand même continuer à aller à Hollywood Beach, et à Miami, et à Old Orchard.

C'est plus fort qu'eux, ils sont américanophiles comme tous ces animateurs de la ville de Québec, en particulier la grande gueule à Jeff Fillion (Jeff, c'est-à-dire Jean-François, notons l'anglicisation du prénom, Dominique devient Dom). Ah ! Les Américains sont les plus forts ! Soyons avec eux. Soutenons inconditionnellement Trump et Israël...

Et les voilà fiers de se dire Américains, comme Danny Laferrière ou Jack Kerouac. Pour les Américains, vous ne l'êtes pas du tout ! Sortez-vous cela du cerveau ! Pour les Blokes, vous êtes des Frogs, des French Pea Soups, vous ne parlez pas la langue des maîtres, donc vous êtes potentiellement des crétins congénitaux ou des tarés.

Il y a une histoire de Stephen King où le personnage incestueux porte un nom québécois. Ce n'est sûrement pas un hasard. Stephen King vit dans le Vermont, je crois. Il est au fait des Québécois qui sont passés du côté américain et qui se sont fait avaler par la machine assimilatrice des États-Unis.

Parce que c'est une sorte de fatalité, dès qu'un Québécois sort de ses frontières, il disparaît comme individu d'origine française : quatre millions d'immigrés à partir du milieu du dix-neuvième siècle, Jack Kerouac, Madonna (une Boivin), Alanis Morrissette, Avril Lavigne, Justin Bieber, Justin Trudeau... Nous sommes tellement des colonisés de l'Amérique avec un grand A que celle-ci nous bouffe totalement !

Le Québécois a un Moi national faible. Son abandon par la mère patrie l'a laissé faible de caractère, prêt à adopter un nouveau pays comme on change de chemise ou de coupe de cheveux. 

Mais il nous reste encore une petite chance. En ayant voté pour la CAQ, un gouvernement qui assure le nationalisme au minimum syndical pour l'instant, nous survivons, pour le moment, strictement en dehors de Montréal, et de Laval, et de l'Outaouais, et de la Beauce, ces territoires perdus (incluons les territoires amérindiens et le Nunavit).

J'avais émis l'idée que nous pourrions acheter une île déserte, si possible dans le Sud, et en faire un paradis souverainiste québécois. L'idée tient toujours ! https://orbenitide.blogspot.com/2017/03/politique-fiction-la-possibilite-dune.htm

(Photo : le "red neck" Denis Leary)







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