dimanche 27 novembre 2016
Petite Histoire de la déliquescence québécoise depuis le référendum de 1980
Quand les historiens (ou les anthropologues?) se pencheront sur le cas du Qébec et de la disparition de son peuple francophone, originaire de France en majorité, de son assimilation au magma nord-américain, ils pointeront probablement l'année 1980, le jour du référendum, comme le début de la fin pour cette peuplade qui avait su résister jusque-là à son ethnocide.
Jean Larose, l'essayiste, affirmait, dans une entrevue accordée au Devoir, que le Québec post-référendaire est entré dans une dépression larvée qu'une fausse gaieté "Juste pour rire" essaie de conjurer. (http://www.ledevoir.com/culture/livres/104003/jean-larose-le-noeud-et-la-petite-mort)
Qu'est-ce que le Québec a connu depuis la victoire du Non le 20 mai 1980?
-Deux tueries de masse (terroristes?) ;
-des attentats terroristes dont une tentative d'assassinat de la première ministre du Québec :
-une libanisation de son territoire : Montréal, Québec et le reste du Québec, un territoire de plus en plus difficile à exploiter à cause de l'opposition de différents groupes, écologiste ou "nation" amérindienne ;
-la transformation de Montréal en ville multiethnique gouvernée par un french pea soup de service fédéraliste parce qu'une souverainiste comme Louise Harel, humiliée et ostracisée, n'a aucune chance d'être élue ;
-les gangs de rue ;
-les zones de non-droit ;
-la droitisation de la ville de Québec par une secte de colonisés qui voue un culte à des animateurs de radio narcissiques qui s'expriment souvent en franglais, ne connaissent pas leur Histoire, et rêvent de transformer le Québec en État américain ;
-les revendications permanentes de minorités culturelles et religieuses ;
-la majorité prise en otage par le vote des anglophones, allophones et autochtones;
-le féminisme envahissant d'un lobby qui ne cherche plus le bien commun mais qui veut faire croire qu'il travaille pour l'humanité;
-une crise étudiante disproportionnée et qui a été vampirisée par des hystériques d'extrême gauche qui n'ont aucun respect pour la démocratie ;
-l'éclatement, la corruption du PLQ, la déconstruction, la décadence ;
Le référendum du 20 mai 1980
Le jour du référendum aurait dû être l'apothéose de deux décennies où le Québec s'est affirmé et a pris le contrôle de son État.
Le gouvernement du parti Québécois était bon, presque tout le monde le reconnaissait: c'était l'élite québécoise formée par les collèges classiques.
Peut-être que la loi 101 a rassuré le peuple au point où il s'est demandé pourquoi se séparer puisqu'il avait le meilleur des deux mondes?
C'eût été le meilleur moment pour faire la souveraineté. Le Québec aurait été reconnu ; ses frontières auraient été reconnues. La négociation avec les Autochtones aurait été difficile mais ell était encore possible.
Quoi qu'il en soit, ce fut le début d'une sorte de déconstruction lente, d'un délitement des forces que le noyau national aurait pu cimenter.
.
"Le projet de souveraineté-association est rejeté dans une proportion de près de 60 p. 100 des votes exprimés. On estime par ailleurs qu'environ 50 p. cent des votants francophones appuient cette option et certains auront attribué une partie de cet appui, surtout féminin, à une remarque de la ministre péquiste de la Condition féminine, Lise Payette, comparant les femmes au foyer, que favoriserait le côté du « non », à une caricature sexiste de femme soumise nommée Yvette. Le mouvement des soi-disantes « Yvettes » désormais indignées aurait renversé la tendance initiale de 47 p. cent en faveur du « oui » à une minorité de 40 p. cent."
( http://www.encyclopediecanadienne.ca/fr/article/referendum-du-quebec-1980/ )
Appelez-moi Lise : les deux gaffeuses historiques
Tous les observateurs remarquent que l'épisode des Yvettes a donné au camp du Non, la force émotionnelle qui lui manquait
Si Lise Payette mérite le surnom de gaffeuse historique, c'est la journaliste souverainiste du Devoir, Lise Bissonnette, à qui revient le scoop d'avoir sorti la nouvelle, jouant les zélées de l'information et marquant dans son but.
Les militantes libérales en bonnes stratégistes ont sauté sur l'occasion, endossant l'image de la femme traditionnelle de l'Yvette du manuel scolaire, mimant l'indignation, humiliant injustement Lise Payette, une femme qui avait toujours lutté pour les droits des femmes.
La politique, c'est la guerre! Les Yvettes, féministes de droite, ont été des stratèges minant aliénation de la femme traditionnelle pour mieux subjuguer leur peuple et leurs hommes.
Quand le lien entre les femmes et les hommes est rompu, la décadence de la société suit.
Des orties aux épines
Wikipédia : "À Québec, le 8 mai 1984, Denis Lortie, un caporal de l'armée canadienne, s'introduit armé et en uniforme militaire dans l'hôtel du Parlement du Québec, dans le but avoué d'assassiner René Lévesque et ses députés du Parti québécois, tuant sur son passage trois personnes et en blessant treize autres, avant de se laisser capturer le jour même sans avoir pu réaliser son dessein, n'ayant atteint aucun député."
On dit qu'il était schizophrénie paranoïde, mais c'est un diagnostic du doc Mailloux, donc... Les "fous" vont quand même chercher quelque chose dans l'air du temps. Donc ce caporal en voulait au Parti Québécois qui défendait le peuple québécois, lui qui travaillait dans une institution anglophone. Avait-il intériorisé sa condition de citoyen de deuxième zone et, par une sorte de réflexe de colonisé, il a voulu punir ceux qu'il identifiait comme étant responsable de sa détresse?
La folie appelant la folie, Wikipédia: "Marc Lépine, né Gamil Gharbi (ou Gamil Rodrigue Liass Gharbi) le 26 octobre 1964 à Montréal au Québec, et mort dans cette même ville le 6 décembre 1989 (à 25 ans), est l'auteur de la tuerie de l'École polytechnique de Montréal survenue le 6 décembre 1989."
Un jeune homme, visiblement troublé, entre deux cultures, qui a aussi saisi l'air du temps. L'idéologie dominante des années post-référendaires a certainement été le féminisme. Par conséquent, il a déliré féminisme. Sa culture d'origine ne l'a pas structuré et sa nouvelle culture était celle d'un pays qui n'avait pas eu la volonté de naître.
La libanisation du Québec
Après la victoire sans joie du Non, l'État Canadien a imposé au Québec en 1982 une nouvelle Constitution, qui transformait le peuple québécois en ethnie, mais donnait aux Autochtones et aux Inuits, le statut pompeux de nations.
L'Historien français de l'Afrique, Bernard Lugan, déclare que la tribu est le mode privilégié d'organisation sociale de ce continent. À l'arrivée des Français en Amérique du Nord, n'était-ce pas aussi la réalité des Autochtones?
Mais Lévesque l'avait déjà fait. Difficile de revenir sur des privilèges acquis. Des nations qui reposent sur quoi? Le code génétique? L'ethnicité? Il y a un nome pour cela : l'apartheid. Depuis, les Mohawks chassent parfois les "Blancs" de leur royaume, et les bienpensants ne trouvent rien à redire.
Depuis le Québec a de la difficulté à bouger d'un iota pour exploiter le territoire et il cède invariablement au chantage des Premières "Nations".
Le Canada a donné aux Inuit un territoire pour neutraliser les revendications qu'un Québec souverain pourrait avoir dans le Nord (voir Jean-Jacques Nantel sur YouTube, La partition). Jean Charest a aussi confié la gestion d'une partie du terriroire québécois aux Inuits. Les Innus revendiquent le Labardor et l'île d'Anticosti. Rien que ça!
L'air de rien, les Québécois sont devenus des locataires, les serfs des seigneurs autochtones qui vivent de leurs terres.
Crise d'Oka
Wikipédia : "La crise d'Oka est un événement politique marquant qui opposa les Mohawks au gouvernement québécois puis canadien, durant l'été 1990 (11 juillet - 26 septembre). La crise demandera l'intervention de l'armée canadienne après l'échec d'une intervention de la police provinciale québécoise."
Victime collatéral : un policier, le Caporal Marcel Lemay.
La crise d'Oka est due en partie à l'incurie du parti Libéral. C'est une crise qui a aussi arrangé l'État Fédéral après l'échec du Lac Meech.
Elle a humilié le Québec sur la scène internationale. Elle a montré que son territoire était menacée et que celui-ci serait probablement morcelée advenant la séparation.
Le Canada anglais (pléonasme) a eu raison de rejeter Meech. On ne peut pas avoir deux types de citoyens dans un pays. En revanche, Le Canada anglais , dans sa bonté, a accepté de donner à de multiples tribus le statut de nation. Il les méprise autant (voir le nombre d'autochtones en prison dans les provinces anglophones http://www.statcan.gc.ca/pub/85-002-x/2012001/article/11715-fra.htm#a7 ), mais moins que les francophones.
Reste qu'il y a quelque chose de déplaisant dans notre rapport avec les Autochtones. C'est une relation infantilisante où les non-Autochtones sont souvent perçus comme les méchants, et les autres sont les éternelles victimes.
(Considérations générales sur notre relation avec les Autochtones: Jean-Jacques Nantel : http://vigile.quebec/Les-autochtones-ne-se-feront-pas )
La paix des braves
Cet accord, qu'on présente comme un modèle, est juste la reddition du Québec à toutes les demandes des prétendues nations autochtones, nationalité qui a un critère ethnique, rappelant l'Apartheid.
Régulièrement, les ponts ou les routes sont bloqués, et invariablement le gouvernement cède.
Les Cris sont riches, mais s'ils trouvent avantageux d'en appeler à l'ONU, ils vont le faire.
Il est évident que les Autochtones utilisent le Québec pour se faire du capital politique, et ce sont les Québécois qui payent la note.
Les Québécois ne sont pas réalistes. Les Mohawks se croient déjà indépendants. Les Cris ont le même projet. Le territoire risque d'être complètement morcelé et ce n'est pas l'ONU qui va changer la situation, si ça se trouve l'ONU va l'empirer étant donné le préjugé favorable que la communauté internationale a pour le bon "indien" que les Européens ont "génocidé".
http://vigile.quebec/archives/ds-societe/docs2/02-9-19-bouchardr-cris.html
Diviser pour régner: le référendum de 1995
Maigre consolation pour les souverainistes, une majorité de francophones ont voté oui en 1995. Cependant, le fédéral avait accordé en vitesse le droit de vote à des immigrés qui descendaient de l'avion et qui ont décidé pour notre peuple de son avenir. On dit qu'une grande partie d'entre eux ont quitté la province.
Ce viol de la démocratie allait donner le ton aux années suivantes.
Les Québécois doivent vivre avec la diversité et le multiculturalisme, et accepter chaque année cinquante mille immigrants et réfugiés qui viennent diluer leur culture.
Dans quelques années, Montréal ne sera plus une ville francophone.
Est-ce encore une ville québécoise?
Le vote d'un souverainiste montréalais, de même que celui qui vit dans la ville de Québec, a connu la déflation. Il ne vaut plus grand-chose.
L'islam une religion de Paix (Oui, oui!)
Le non-pays du Québec, ouvert à tous les vents,ne contrôlant pas son destin, forcé d'être multiculturalisme a vu grandir l'idéologie de l'islam en son sein, comme dans plusieurs pays occidentaux. On ne l'avait pas vu venir, sauf les services de sécurité canadien qui surveillent les mosquées mais qui laissent faire (Cf. Montréalistan). Le fédéral peut toujours exploiter une bonne crise au Québec et plus le territoire est parsemé de ghettos, plus cela sert ses intérêts, et plus cela remet aux oubliettes le projet de la souveraineté.
Au nom du multiculturalisme, les Québécois doivent accepter les voiles à l'école, les voiles dans les CPE, turbans, mosquées, synagogues, etc. Nous avons choisi la déconfessionnalisation de nos écoles mais nous laissons le religieux envahir l'espace publique au nom de l'inclusion.
Que faut-il espérer?
De plus en plus, l'État québécois devient un gouvernement régional. Les francophones le perçoivent toujours comme leur centre, mais ce n'est plus le cas des minorités, en particulier à Montréal. La notion même de nation québécoise est devenue virtuelle, une illusion.
Lise Payette a narré un documentaire qui s'intitule "Disparaître": https://www.youtube.com/watch?v=flWTGoKxznY
Les Francophones sont toujours majoritaires au Québec. Ils ont encore le temps de créer un pays et
lui donner les bases et l'impulsion pour que cette société reste française, qu'elle conserve la personnalité que quatre cents ans d'Histoire lui a donnée.
Les prochaines élections seront déterminantes; cependant, si le PQ ne prend pas le pouvoir, le projet souverainiste connaîtra un recul irrécupérable.
La démographie ne joue plus en notre faveur. S'il n'y avait pas eu l'exil américain des Québécois vers les États-Unis (à partir de 1840 http://www.cslf.gouv.qc.ca/bibliotheque-virtuelle/publication-html/?tx_iggcpplus_pi4%5bfile%5d=publications/pubd101/d101ch1.html#table ) après la défaite des Patriotes, nous serions dix millions. Mais cette fois, il n'y aura pas de revanche des berceaux.
En attendant, le Québec est devenu le ventre mou de l'Amérique du Nord. C'est un État fragile qui pourrait ne pas résister à la tempête.
Il continue à être mal gouvernée. Certains souverainistes sont fatigués. Certains, comme Denis Arcand, sont cyniques. Il est encore possible d'être heureux si vous vous repliez sur votre vie personnelle, oubliez les enjeux collectifs, évitez l'information sur la vie politique du Québec (journaux, télé, Internet). Si vous vivez à Montréal sans doute vous sentez-vous de plus en plus étranger quand vous prenez le métro... Ce n'est plus tout à fait le Québec. La ville de Québec se diversifie, mais pour l'instant il n'y a pas de gangs de bleus qui s'opposent aux rouges...
Un être intelligent n'habite plus un endroit qui devient invivable et si le Québec n'est plus notre maison, on peut prévoir un exil. Les Français retraités vont au Portugal. Les Français d'origine juive s'installent en Israël. Les plus riches Français préfèrent la Suisse.
Où irons-nous, Québécois?
Dans un livre d'Histoire au chapitre des peuples oubliés?
mercredi 23 novembre 2016
La beauté est subjective? Un mythe? Pas du tout!
La langue française est, pour moi, la plus belle langue ; c'est un point de vue subjectif évidemment... "Pour Kant, est beau ce qui universellement plaît sans concept." Par conséquent, trouver quelque chose de beau n'est pas subjectif puisque notre jugement se veut universel, à moins d'être de mauvaise foi, pour reprendre le concept de Sartre.
Il est subjectif dans le sens qu'un être humain est limité par sa conscience d'être un être humain. Si un extraterrestre arrivait sur Terre, sans doute que celui-ci aurait un autre concept de la beauté.
C'est possible aussi qu'à différentes époques, dans différentes sociétés, on ait adopter d'autres critères.
Cependant si nous considérons l'Occident, nous trouvons toujours belles les statues antiques. Les corps sont minces et proportionnés. En morphologie, nous dirions mésomorphes, du type sportif et en santé.
Cette idée qu'il faudrait trouver beau tous les corps est une vue de l'esprit. On tombe dans la mauvaise foi de Sartre.
Personne ne trouve laids de jolis chatons. "Est beau ce qui universellement plaît" (Kant).
La critique de la beauté du féminisme vient, si j'ai bien compris, de cette volonté de ne pas cantonner les femmes dans le rôle du bel objet. On peut le comprendre, toutefois, cela n'enlève rien au concept du beau.
Cette critique relève aussi, et c'est plus inquiétant, du désir de soustraire aux hommes le droit de prendre plaisir à admirer la beauté des femmes.
Religion, immigration, communautarisme et Histoire occidentale
Le parti Libéral est débile. Pourquoi avoir sorti la religion catho des écoles si c'est pour faire entrer cette secte?
Les mosselimes et autres groupes religieux se servent des chartes des droits individuels pour imposer leur collectivité.
La Constitution canadienne de 1982 a ouvert la boîte de Pandore du multiculturalisme. Maintenant, il faudrait célébrer toutes les cultures aux dépens de la nôtre. Autant disparaître. C'est d'ailleurs ce qui se passe à Montréal.
Vous n'aviez qu'à faire des enfants, certains pourraient dire pour nous imposer l'immigration. Comme si l'immigration était une fatalité, une obligation.
La chute de la démographie est un moment de notre Histoire, rien ne dit qu'avec des politiques natalistes, il n'y aurait pas eu un sursaut dans quelques années.
Nous n'allons pas revenir aux familles de dix enfants. D'ailleurs, ce ne serait pas écologique!
Je prédis des mouvements de population. Si une société peut assimiler des individus de toutes nationalités, quand ils ne sont pas trop nombreux, la diversité qu'induit le multiculturalisme est un facteur de division. La société se fractionne. Dans le pire des cas, les groupes s'affrontent.
On le voit à Montréal avec les gangs de rue dont personne ne parle. Peut-être que demain, ce sera les affrontements religieux.
Les populations occidentales ont assimilé la démocratie. Elles sont si démocrates qu'elles ne vont pas se battre spontanément. La guerre civile qu'un Zemmour entrevoit ne va pas forcément se produire, Les individus vont plutôt partir et reformer des sociétés qui leur ressemblent. Des Allemands sont partis s'Installer en Hongrie. Les Français d'origine juive partent vivre à Israël... Chanceux! Nous n'avons pas tous deux patries!
J'imagine les Québécois qui pourraient s'acheter une île dans le Sud! Ou acheter l'île d'Anticosti? Les Innus (?- ou les Inuits?) la revendiquent, mais y a-t-il un bout du territoire québécois que les Premières dites """"Nations"""" (basées sur le code génétique) ne revendiquent pas?
Bref, la diversité et le communautarisme mènent vers le choc des civilisations. Nous avons l'impression que les sociétés Occidentales ont arrêté leur développement. Notre Histoire s'est arrêtée ; il y a des visiteurs dans la famille et ils ne viennent pas à bout de partir. Nous ne les avons pas encore adoptés. Le ferons-nous un jour? Nous avons le nez collé sur ce moment, donc, nous ne connaissons pas l'avenir.
mardi 22 novembre 2016
Comment va-t-on "neutraliser" Trump?... Si on le neutralise.
Si Trump est vraiment le révolutionnaire que certains croient ( un anti-globaliste), la question est : comment l'État profond va s'y prendre pour le neutraliser?
Nous excluons l'assassinat politique. Nous ne sommes plus à l'époque de Kennedy. Il existe des médias alternatifs qui analyseraient dans le détail, les circonstances du meurtre. La coïncidence serait trop évidente.
On pourrait lui inoculer une maladie. Chavez, l'ancien président du Venezuela, atteint du cancer, ne croyait pas que c'était fortuit, puisque la présidente du Brésil avait été aussi atteinte du cancer.
Souvenons-nous aussi de la bactérie mangeuse de chair de Lucien Bouchard qui l'a presque tué, un an avant le référendum québécois ; une maladie dont nous n'entendons pratiquement plus parler.
Dans le roman de Dan Brown, Deception One, il mentionne que toutes les technologies décrites dans son roman sont vraies. Il décrit un mini-drone, pas plus gros qu'une mouche, qui peut espionner partout, avec le son et l'image. Par conséquent, tout ce qui peut se dire à la Maison Blanche ou ailleurs peut être écouté.
Donc, le président Trump ne gardera pas secrets ses futurs projets.
La façon la plus subtile de le neutraliser est de l'entourer de gens influents qui vont le convaincre d'aller dans une direction. Il a déjà rencontré Kissinger.
Il a été presque obligé de choisir des politiciens de l'arrière-garde du parti Républicain, des néocons comme Chris Christie, le gros mongole qui voulait en découdre avec Poutine.
Les rapaces du monde de la finance, les banques, les têtes dirigeantes de la Federal Reserve, les magnats de Wall Street, peuvent facilement précipiter une crise des marchés.
jeudi 17 novembre 2016
Mozart par et pour un nul
Mozart, ça c'est un type, un musicien, i composait aussi des chansons en opéra.
Né dans le continent de Vienne, dans la ville d'Autriche. Il était vraiment sympa.
À quatre ans il jouait déjà du violon et du piano pis avec son père et sa sœur i yé allé jouer
chez les rois et les reines qu'il y avait dans le temps;
i l'ont ben aimé parce qu'il jouait bien du piano.
Ah! vous dirais-je maman, Au Clair de la lune, n'importe quoi, il entendait un truc pis il le jouait!
Ensuite il a grandi pis il était moins mignon.
Il s'est vendu comme il pouvait.
Vers la fin il avait des dettes.
Sa musique la plus connue?
Petite musique de nuit, qu'il faut écouter la nuit dans son char.
Ensuite, La Flûte magique, de Bergman, qui a fait la version filmée.
Bon, si tu t'attends à voir des scènes d'action, tu repasseras.
Bref, c'était vraiment un chouette type, pis i jouait ben du piano!
Né dans le continent de Vienne, dans la ville d'Autriche. Il était vraiment sympa.
À quatre ans il jouait déjà du violon et du piano pis avec son père et sa sœur i yé allé jouer
chez les rois et les reines qu'il y avait dans le temps;
i l'ont ben aimé parce qu'il jouait bien du piano.
Ah! vous dirais-je maman, Au Clair de la lune, n'importe quoi, il entendait un truc pis il le jouait!
Ensuite il a grandi pis il était moins mignon.
Il s'est vendu comme il pouvait.
Vers la fin il avait des dettes.
Sa musique la plus connue?
Petite musique de nuit, qu'il faut écouter la nuit dans son char.
Ensuite, La Flûte magique, de Bergman, qui a fait la version filmée.
Bon, si tu t'attends à voir des scènes d'action, tu repasseras.
Bref, c'était vraiment un chouette type, pis i jouait ben du piano!
vendredi 11 novembre 2016
Le Jour du Souvenir ; le souvenir de quoi?
Baudelaire aurait pu écrire "L'homme et la guerre".
Je te paraphrase Charles, pardonne-moi :
Homme libre, toujours tu chériras la guerre !
La guerre est ton miroir ; tu contemples ton sadisme
Dans le déroulement infini de ton masochisme,
Et ton esprit n'est pas un gouffre moins amer.
Le Jour du Souvenir ; le souvenir de quoi?
Les États n'apprennent rien. Il y a toujours un prétexte
pour faire la guerre. Hier, c'était le nazisme, qui venait de la Première Guerre Mondiale (une guerre de conquêtes);
ensuite, le nazisme, financé en partie par les banques (le père du père Bush) ; ensuite, le communisme, une invention
idéologique qui a aussi été financée ; ensuite, Saddam Hussein...
Vous ne m'aurez pas dans cette glorification de la chose militaire.
Votre faux respect des vétérans est juste une façon de manipuler les émotions pour servir vos intérêts.
Le seul devoir d'un militaire est de protéger le territoire national, sache-le, toi, militaire!
Le citoyen est aussi un militaire quand il le faut, non pas quand on
l'utilise et le manipule.
Je te paraphrase Charles, pardonne-moi :
Homme libre, toujours tu chériras la guerre !
La guerre est ton miroir ; tu contemples ton sadisme
Dans le déroulement infini de ton masochisme,
Et ton esprit n'est pas un gouffre moins amer.
Le Jour du Souvenir ; le souvenir de quoi?
Les États n'apprennent rien. Il y a toujours un prétexte
pour faire la guerre. Hier, c'était le nazisme, qui venait de la Première Guerre Mondiale (une guerre de conquêtes);
ensuite, le nazisme, financé en partie par les banques (le père du père Bush) ; ensuite, le communisme, une invention
idéologique qui a aussi été financée ; ensuite, Saddam Hussein...
Vous ne m'aurez pas dans cette glorification de la chose militaire.
Votre faux respect des vétérans est juste une façon de manipuler les émotions pour servir vos intérêts.
Le seul devoir d'un militaire est de protéger le territoire national, sache-le, toi, militaire!
Le citoyen est aussi un militaire quand il le faut, non pas quand on
l'utilise et le manipule.
mardi 8 novembre 2016
Jour d'élections : je ne suis pas Américain, Dieu merci !
La politique, c'est excitant ! C'est comme le jour de Noël ! On sent la fébrilité.
Je suis surtout habitué à perdre. Les souverainistes perdent tout le temps.
Maintenant, je mise sur Trump. Comment il a envoyé promener tous les médias, c'était savoureux !
S'il est élu, aura-t-il la force de résister à tous ces conseillers qui vont le tirer vers les intérêts de tels lobbys, militaro-militaires, financiers, corporatistes, idéologiques?
Va-t-il être récupéré comme Obama? D'ailleurs, Obama a-t-il été récupéré ou a-t-il juste trompé la population?
Ce qui importe pour nous, c'est la politique extérieure des États-Unis. Une catastrophe depuis trop longtemps et qui a mené à des guerres perpétuelles, immorales, dans lesquelles nous sommes embarqués d'une façon ou d'une autre.
Nos soldats vont risquer leur vie, immolés sur l'autel des alliances
stratégiques avec notre puissant voisin.
Nous nous retrouvons avec les réfugiés, donc nous diluons sans cesse notre culture.
De ce point de vue, une victoire de Clinton serait un avantage, puisque les États-Unis prendraient plus de réfugiés Syriens. Grand bien leur fasse! Si les Américains aiment les mémés voilées du désert. Eux qui sont si multiculturels (pas tant que ça en fait).
Que penser du barde des classes laborieuses, Bruce Springsteen, qui appuie la candidate de la banque Goldman Sachs et de l'Arabie Saoudite, Hillary Clinton.
C'est un traître.
Il faudrait faire une liste, s'en rappeler, les boycotter.
Et si la Clinton déclenche une guerre avec la Russie, leur mettre le nez dans leur caca de célébrités déconnectées des réalités du pauvre monde.
Dans le passé, les généraux avaient au moins la noblesse, le courage, d'aller vraiment au front et de risquer leur vie. Depuis soixante ans, plus ou moins, on envoie les jeunes conscrits, et depuis peu, ce sont des drones.
Jour d'élections : je ne suis pas Américain, Dieu merci !
La politique, c'est excitant ! C'est comme le jour de Noël ! On sent la fébrilité.
Je suis surtout habitué à perdre. Les souverainistes perdent tout le temps.
Maintenant, je mise sur Trump. Comment il a envoyé promener tous les médias, c'était savoureux !
S'il est élu, aura-t-il la force de résister à tous ces conseillers qui vont le tirer vers les intérêts de tels lobbys, militaro-militaires, financiers, corporatistes, idéologiques?
Va-t-il être récupéré comme Obama? D'ailleurs, Obama a-t-il été récupéré ou a-t-il juste trompé la population?
Ce qui importe pour nous, c'est la politique extérieure des États-Unis. Une catastrophe depuis trop longtemps et qui a mené à des guerres perpétuelles, immorales, dans lesquelles nous sommes embarqués d'une façon ou d'une autre.
Nos soldats vont risquer leur vie, immolés sur l'autel des alliances
stratégiques avec notre puissant voisin.
Nous nous retrouvons avec les réfugiés, donc nous diluons sans cesse notre culture.
De ce point de vue, une victoire de Clinton serait un avantage, puisque les États-Unis prendraient plus de réfugiés Syriens. Grand bien leur fasse! Si les Américains aiment les mémés voilées du désert. Eux qui sont si multiculturels (pas tant que ça en fait).
Que penser du barde des classes laborieuses, Bruce Springsteen, qui appuie la candidate de la banque Goldman Sachs et de l'Arabie Saoudite, Hillary Clinton.
C'est un traître.
Il faudrait faire une liste, s'en rappeler, les boycotter.
Et si la Clinton déclenche une guerre avec la Russie, leur mettre le nez dans leur caca de célébrités déconnectées des réalités du pauvre monde.
Dans le passé, les généraux avaient au moins la noblesse, le courage, d'aller vraiment au front et de risquer leur vie. Depuis soixante ans, plus ou moins, on envoie les jeunes conscrits, et depuis peu, ce sont des drones.
Bon, retenons cette date, elle passera peut-être à l'Histoire ; ou est-ce l'Histoire qui y passera?
lundi 7 novembre 2016
VIDÉO VIRAL SUR YOUTUBE
C'était une belle journée. Une journée où les gens aiment sortir parce qu'il fait beau et chaud, et que le ciel est bleu, et que les oiseaux chantent entre deux tonitruantes sirènes de police.
Ces jours-là,la population aime s'agglutiner dans certains lieux, soit une place, un parc, un rond-point particulier.
Ainsi, quelques dizaines de personnes s'étaient regroupées près du piano publique et écoutaient d'une oreille distraite les quidams qui s'escrimaient au piano.
À un moment, surgit d'on ne sait où, un sans-abri sale et répugnant, comme en produisent toutes les villes d'une certaine dimension, qui vint s'asseoir au piano.
Tous étaient surpris mais attentifs.
Soudainement, le bougre après s'être mouché avec ses mains crasseuses, les posa cérémonieusement sur les touches du piano.
Alors là, quand il se mit à jouer...
c'était vraiment nul.
Il ne savait pas jouer du tout.
Puis, après avoir écorché les oreilles et épuisé la patience de tout le monde, il se leva et partit on ne sait où.
Comme ce fut triste à voir : pas de job, pas de maison, pas de talent.
Néanmoins, le ciel continua à briller, les oiseaux à chanter...
LE PETIT GARÇON ET LE VOYANT
Un petit garçon s'arrête en face d'un musicien qui jouait de la guitare au coin d'une rue.
Il l'écoute un moment et, curieux, il l'interrompt au milieu d'un morceau.
"Bonjour, dit-il."
Le musicien s'arrête et ne s'en formalise pas.
- Bonjour, Petit.
- Vous jouez bien. Comment vous appelez-vous?
- Merci. Je m'appelle Grosse Impression. Et toi?
- Je m'appelle Déficit d'Attention.
- C'est original...
- Vous connaissez Jeux Interdits, lui demande Déficit?
- Oui."
Le musicien commence à jouer mais le petit garçon après l'avoir écouté vingt secondes lui demande de jouer la musique du jeu vidéo Mortel Combat.
- Dis-moi, dit le musicien, jouons plutôt aux devinettes, je ne suis pas monsieur Jukebox. Je parie que tu as une petite soeur.
- Ouais! Comment avez-vous deviné?
- ...Et ce matin tu as renversé le pot de marmelade au petit déjeuner.
- Oui, oui...
- Facile, ta chemise est tâchée.
Le petit garçon est perplexe.
- ... Vous pourriez m'apprendre à jouer de la guitare?
- Non, ce n'est pas nécessaire. Au lieu de perdre ton temps, va jouer avec ta petite soeur et écoute bien tes parents.
- D'accord, je reviendrai vous voir demain.
- Bonne soirée, Petit.
- Au revoir."
Déficit d'Attention s'en retourne un peu vexé. Il se demande pourquoi Grosse Impression ne voulait pas lui apprendre à jouer de la guitare.
Cependant, vingt secondes plus tard, il n'y pense plus.
Épilogue
Le lendemain matin, en traversant la rue sans regarder des deux côtés, comme lui avait conseillé ses sages parents, le petit garçon était frappé mortellement par un camion.
Lui avoir prescrit du Ritalin n'aurait rien donné. D'ailleurs, on ne devrait jamais donner du Ritalin aux enfants.
Les choses sont comme elles sont. Certains enfants sont plus difficiles: certains sont brillants ; d'autres sont idiots.
C'est la vie. Les parents font leur possible. Et certains voyants ont vraiment un don. Maintenant si vous pensez que cette histoire est stupide, vous avez le droit.
Il l'écoute un moment et, curieux, il l'interrompt au milieu d'un morceau.
"Bonjour, dit-il."
Le musicien s'arrête et ne s'en formalise pas.
- Bonjour, Petit.
- Vous jouez bien. Comment vous appelez-vous?
- Merci. Je m'appelle Grosse Impression. Et toi?
- Je m'appelle Déficit d'Attention.
- C'est original...
- Vous connaissez Jeux Interdits, lui demande Déficit?
- Oui."
Le musicien commence à jouer mais le petit garçon après l'avoir écouté vingt secondes lui demande de jouer la musique du jeu vidéo Mortel Combat.
- Dis-moi, dit le musicien, jouons plutôt aux devinettes, je ne suis pas monsieur Jukebox. Je parie que tu as une petite soeur.
- Ouais! Comment avez-vous deviné?
- ...Et ce matin tu as renversé le pot de marmelade au petit déjeuner.
- Oui, oui...
- Facile, ta chemise est tâchée.
Le petit garçon est perplexe.
- ... Vous pourriez m'apprendre à jouer de la guitare?
- Non, ce n'est pas nécessaire. Au lieu de perdre ton temps, va jouer avec ta petite soeur et écoute bien tes parents.
- D'accord, je reviendrai vous voir demain.
- Bonne soirée, Petit.
- Au revoir."
Déficit d'Attention s'en retourne un peu vexé. Il se demande pourquoi Grosse Impression ne voulait pas lui apprendre à jouer de la guitare.
Cependant, vingt secondes plus tard, il n'y pense plus.
Épilogue
Le lendemain matin, en traversant la rue sans regarder des deux côtés, comme lui avait conseillé ses sages parents, le petit garçon était frappé mortellement par un camion.
Lui avoir prescrit du Ritalin n'aurait rien donné. D'ailleurs, on ne devrait jamais donner du Ritalin aux enfants.
Les choses sont comme elles sont. Certains enfants sont plus difficiles: certains sont brillants ; d'autres sont idiots.
C'est la vie. Les parents font leur possible. Et certains voyants ont vraiment un don. Maintenant si vous pensez que cette histoire est stupide, vous avez le droit.
jeudi 3 novembre 2016
Ode à Carole Laure, à l'absence de tatouage, aux vrais seins et aux grosses toisons
Cette année parfaite de la synchronicité divine quand Gilles Carles a magnifié le corps céleste de Carole Laure, sa douce et sa muse, et l'a révélée au monde et à elle-même, pour se donner et lui donner une belle carrière, qui a fait les beaux jours du cinéma québécois et international.
Si ses premiers films ("La Mort d'un bûcheron", "La Tête de Normande St-Onge") n'étaient pas des chefs-d'oeuvre, tout en étant de bons films qui exprimaient le Québec d'une époque, on retient surtout la beauté sauvageonne et nue de la sublime Carole Laure, une des plus belles femmes du cinéma érotique et non-érotique.
Ah! la belle époque quand les femmes étaient naturelles et belles, naturellement belles : aucun tatouage pour notre héroïne, à peine un maquillage de fantaisie (quelques paillettes collées sur son corps de brune), la sensuelle Carole Laure qui dansait sous nos yeux ébaubis de tant de splendeurs révélées.
Elle était parfaitement taillée au couteau de la caméra de son Gilles et plus tard, dans d'autres films audacieux, elle écartait même les jambes presque en défi pour révéler un ovoïde parfait et chocolaté ("Sweet Movie").
Des seins de silicone auraient été une insulte à l'ensemble géométrique de ses courbes sexuelles.
Et qu'aurait-on pensé de voir ces tatouages mystérieux de lettres sibyllines qui n'intéressent que celles qui les portent et qui sursignifient ce qui déjà se signifie à lui-même, soit la beauté virginale d'une peau non-marquée?
Viendront assez vite ces heures où la peau se ride du temps qui passe.
Pensons aussi à cette scène où notre déesse lauréenne surgit d'une barque remplie d'un liquide originelle rouge pour faire surgir de petits seins victorieux et une touffe abondante telle que la nature l'a voulue. N'est-ce pas ce qui différencie l'enfance de l'adulte, ce poil qui sent le sexe? Et comme le chantait le grand Léo dans "C'est Extra" :
"Cette touffe de noir jésus
Qui ruisselle dans son berceau
Comme un nageur qu'on n'attend plus."
Dali affirmait : "La mode est ce qui se démode."
Jeune filles qui devenez jeunes femmes, ne suivez pas la mode, restez vous-mêmes, au naturel, inspirez-vous de la belle Carole Laure, et vous serez toujours plus belles sans artifices qu'avec des artifices artificiels.
Si ses premiers films ("La Mort d'un bûcheron", "La Tête de Normande St-Onge") n'étaient pas des chefs-d'oeuvre, tout en étant de bons films qui exprimaient le Québec d'une époque, on retient surtout la beauté sauvageonne et nue de la sublime Carole Laure, une des plus belles femmes du cinéma érotique et non-érotique.
Ah! la belle époque quand les femmes étaient naturelles et belles, naturellement belles : aucun tatouage pour notre héroïne, à peine un maquillage de fantaisie (quelques paillettes collées sur son corps de brune), la sensuelle Carole Laure qui dansait sous nos yeux ébaubis de tant de splendeurs révélées.
Elle était parfaitement taillée au couteau de la caméra de son Gilles et plus tard, dans d'autres films audacieux, elle écartait même les jambes presque en défi pour révéler un ovoïde parfait et chocolaté ("Sweet Movie").
Des seins de silicone auraient été une insulte à l'ensemble géométrique de ses courbes sexuelles.
Et qu'aurait-on pensé de voir ces tatouages mystérieux de lettres sibyllines qui n'intéressent que celles qui les portent et qui sursignifient ce qui déjà se signifie à lui-même, soit la beauté virginale d'une peau non-marquée?
Viendront assez vite ces heures où la peau se ride du temps qui passe.
Pensons aussi à cette scène où notre déesse lauréenne surgit d'une barque remplie d'un liquide originelle rouge pour faire surgir de petits seins victorieux et une touffe abondante telle que la nature l'a voulue. N'est-ce pas ce qui différencie l'enfance de l'adulte, ce poil qui sent le sexe? Et comme le chantait le grand Léo dans "C'est Extra" :
"Cette touffe de noir jésus
Qui ruisselle dans son berceau
Comme un nageur qu'on n'attend plus."
Dali affirmait : "La mode est ce qui se démode."
Jeune filles qui devenez jeunes femmes, ne suivez pas la mode, restez vous-mêmes, au naturel, inspirez-vous de la belle Carole Laure, et vous serez toujours plus belles sans artifices qu'avec des artifices artificiels.
mercredi 2 novembre 2016
James Bond/Sean Connery : un des derniers modèles de la masculinité?
Il n'est plus possible de créer librement aujourd'hui. Nous sommes trop conditionnés par le marxisme culturel, la rectitude politique, comme on le nomme plus communément.
C'est particulièrement vrai dans le cinéma commercial américain ou britannique.
Les personnages sont choisis pour flatter et renforcer le contexte idéologique de notre millénaire, passer des messages à peine subliminaux.
Le cinéma d'auteur échappe sans doute à cette tendance, en partie, mais ce n'est pas certain.
Dans les années soixante, le cinéma, même celui des grands studios, avaient une sorte d'innocence. On faisait de la prose sans le savoir et on proposait des héros qui exprimaient inconsciemment leur époque.
C'est ainsi que Ian Fleming a créé le héros par excellent de la guerre froide : James Bond, l'agent secret 007.
Ian Fleming était un officier du renseignement naval pendant la Deuxième Guerre Mondiale.
Encore auréolé d'avoir vaincu le nazisme, l'homme occidental pouvait encore pleinement exister sans avoir peur d'être rabaissé. Il était assez macho pour tuer impitoyablement ses ennemis, puis il séduisait sans effort toutes les femmes qui admiraient sa virilité.
C'était la belle époque : on fumait, on baisait sans capote, on montrait ses muscles, et personne n'y trouvait à redire.
Sean Connery collait parfaitement au rôle, puis des conflits avec les producteurs de la série, et son désir de jouer d'autres personnages, ont amené d'autres acteurs à incarner James Bond.
En 1969, année érotique et hippie, le rôle fut donné à George Lazenby qui, influencé par la culture ambiante du Swinging London, se présenta à la première avec les cheveux longs et un style décontracté.
La féminisation de la société, le mouvement pacifiste engendré par la guerre du Vietnam, avait rendu l'agent secret dépassé. L'époque était à la remise en question de l'ordre établi et non pas à sa protection par un super agent secret jugé ringard.
Les James Bond des années 80, Roger Moore et Pierce Brosnan, n'ont jamais pleinement remplacé l'Écossais Sean Connery. Ils font trop sophistiqués et même un peu efféminés, comme le sont souvent les Anglais purs britishs.
Le nouveau James Bond, Daniel Craig, à partir de 2006 (Casino Royale, Quantum of Solace), veut renouer avec ce côté ultra viril, mais il ne réussit qu'à être brutal et violent. De plus, on l'a "accouplé" avec une nouvelle incarnation de M, une femme, Julie Dench, sa supérieure castratrice (c'est elle qui
mène!), qui n'inspire que froideur, comme s'il fallait en rajouter et montrer que les femmes en avaient aussi!
(On retrouve cette tendance dans les films de Kathryn Bigelow. Oui, je suis une femme, mais je peux assumer le pouvoir et torturer, et tuer, aller à la guerre.)
Donc, peut-on affirmer que la masculinité est maintenant assumée autant par les femmes que par les hommes? La masculinité de James Bond s'exprimait dans cette tension entre le tueur et le séducteur. Il était capable de distance humoristique.
Le nouveau James Bond n'a plus cette dualité et semble inepte à la nuance des sentiments et son pendant féminin, M, est son semblable sous sa forme féminine. S'il n'y a plus de différence entre le féminin et le masculin, tous y perdent.
Le monde occidental ne va pas revenir en arrière, mais puisse-t-il revenir à la spontanéité et au flou artistique qui réussit si bien à la vraie création. Il 'y a pas de création sans liberté.
C'est particulièrement vrai dans le cinéma commercial américain ou britannique.
Les personnages sont choisis pour flatter et renforcer le contexte idéologique de notre millénaire, passer des messages à peine subliminaux.
Le cinéma d'auteur échappe sans doute à cette tendance, en partie, mais ce n'est pas certain.
Dans les années soixante, le cinéma, même celui des grands studios, avaient une sorte d'innocence. On faisait de la prose sans le savoir et on proposait des héros qui exprimaient inconsciemment leur époque.
C'est ainsi que Ian Fleming a créé le héros par excellent de la guerre froide : James Bond, l'agent secret 007.
Ian Fleming était un officier du renseignement naval pendant la Deuxième Guerre Mondiale.
Encore auréolé d'avoir vaincu le nazisme, l'homme occidental pouvait encore pleinement exister sans avoir peur d'être rabaissé. Il était assez macho pour tuer impitoyablement ses ennemis, puis il séduisait sans effort toutes les femmes qui admiraient sa virilité.
C'était la belle époque : on fumait, on baisait sans capote, on montrait ses muscles, et personne n'y trouvait à redire.
Sean Connery collait parfaitement au rôle, puis des conflits avec les producteurs de la série, et son désir de jouer d'autres personnages, ont amené d'autres acteurs à incarner James Bond.
En 1969, année érotique et hippie, le rôle fut donné à George Lazenby qui, influencé par la culture ambiante du Swinging London, se présenta à la première avec les cheveux longs et un style décontracté.
La féminisation de la société, le mouvement pacifiste engendré par la guerre du Vietnam, avait rendu l'agent secret dépassé. L'époque était à la remise en question de l'ordre établi et non pas à sa protection par un super agent secret jugé ringard.
Les James Bond des années 80, Roger Moore et Pierce Brosnan, n'ont jamais pleinement remplacé l'Écossais Sean Connery. Ils font trop sophistiqués et même un peu efféminés, comme le sont souvent les Anglais purs britishs.
Le nouveau James Bond, Daniel Craig, à partir de 2006 (Casino Royale, Quantum of Solace), veut renouer avec ce côté ultra viril, mais il ne réussit qu'à être brutal et violent. De plus, on l'a "accouplé" avec une nouvelle incarnation de M, une femme, Julie Dench, sa supérieure castratrice (c'est elle qui
mène!), qui n'inspire que froideur, comme s'il fallait en rajouter et montrer que les femmes en avaient aussi!
(On retrouve cette tendance dans les films de Kathryn Bigelow. Oui, je suis une femme, mais je peux assumer le pouvoir et torturer, et tuer, aller à la guerre.)
Donc, peut-on affirmer que la masculinité est maintenant assumée autant par les femmes que par les hommes? La masculinité de James Bond s'exprimait dans cette tension entre le tueur et le séducteur. Il était capable de distance humoristique.
Le nouveau James Bond n'a plus cette dualité et semble inepte à la nuance des sentiments et son pendant féminin, M, est son semblable sous sa forme féminine. S'il n'y a plus de différence entre le féminin et le masculin, tous y perdent.
Le monde occidental ne va pas revenir en arrière, mais puisse-t-il revenir à la spontanéité et au flou artistique qui réussit si bien à la vraie création. Il 'y a pas de création sans liberté.
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