Cette année parfaite de la synchronicité divine quand Gilles Carles a magnifié le corps céleste de Carole Laure, sa douce et sa muse, et l'a révélée au monde et à elle-même, pour se donner et lui donner une belle carrière, qui a fait les beaux jours du cinéma québécois et international.
Si ses premiers films ("La Mort d'un bûcheron", "La Tête de Normande St-Onge") n'étaient pas des chefs-d'oeuvre, tout en étant de bons films qui exprimaient le Québec d'une époque, on retient surtout la beauté sauvageonne et nue de la sublime Carole Laure, une des plus belles femmes du cinéma érotique et non-érotique.
Ah! la belle époque quand les femmes étaient naturelles et belles, naturellement belles : aucun tatouage pour notre héroïne, à peine un maquillage de fantaisie (quelques paillettes collées sur son corps de brune), la sensuelle Carole Laure qui dansait sous nos yeux ébaubis de tant de splendeurs révélées.
Elle était parfaitement taillée au couteau de la caméra de son Gilles et plus tard, dans d'autres films audacieux, elle écartait même les jambes presque en défi pour révéler un ovoïde parfait et chocolaté ("Sweet Movie").
Des seins de silicone auraient été une insulte à l'ensemble géométrique de ses courbes sexuelles.
Et qu'aurait-on pensé de voir ces tatouages mystérieux de lettres sibyllines qui n'intéressent que celles qui les portent et qui sursignifient ce qui déjà se signifie à lui-même, soit la beauté virginale d'une peau non-marquée?
Viendront assez vite ces heures où la peau se ride du temps qui passe.
Pensons aussi à cette scène où notre déesse lauréenne surgit d'une barque remplie d'un liquide originelle rouge pour faire surgir de petits seins victorieux et une touffe abondante telle que la nature l'a voulue. N'est-ce pas ce qui différencie l'enfance de l'adulte, ce poil qui sent le sexe? Et comme le chantait le grand Léo dans "C'est Extra" :
"Cette touffe de noir jésus
Qui ruisselle dans son berceau
Comme un nageur qu'on n'attend plus."
Dali affirmait : "La mode est ce qui se démode."
Jeune filles qui devenez jeunes femmes, ne suivez pas la mode, restez vous-mêmes, au naturel, inspirez-vous de la belle Carole Laure, et vous serez toujours plus belles sans artifices qu'avec des artifices artificiels.
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