jeudi 9 février 2017

Le Québec et l'islam

Aussi pertinentes qu'elles soient les critiques sur l'islam de Fatima Houda-Pépin ou de Djemila Benhabib montrent à quel point le Québec a importé les débats du Moyen-Orient.
Qu'est-ce que nous connaissions à l'islam il y a quinze ans? Rien
Qu'en avions à cirer? Rien non plus!

Les voiles nous semblaient une chose exotique ou choquante qu'on aurait trouvée inimaginable qu'elle puisse exister au pays du féminisme hystérique du  Québec de l'époque.
Une chanteuse populaire, Joe Bocan, avait enregistré un titre, "Ces femmes voilées", par solidarité avec ces bizarreries orientales.

De nos jours, en 2017, on accuse le Québec de racisme systémique, on accuse le Québec d'islamophobie.
Il faudrait tout accepter parce que le parti Libéral, le parti de l'exploitation de l'immigration, voudrait nous le faire accepter avec ses quotas démesurés d'immigrants qui lui assurent un vote sûr et qui noient la population du Québec dans un magma de diversité.
Montréal est pratiquement devenue une ville étrangère (elle n'est plus majoritairement francophone) et les multiculturalistes souhaitent le même nettoyage ethnique pour la ville de Québec qu'on trouve trop blanche.

Effectivement, le Québec a été créé par des Blancs catholiques de France que cela plaise ou non.
Le Québec profond résiste, mais pendant combien de temps pourra-t-il le faire, divisé lui-même par un débat (normal en démocratie) entre fédéralistes et souverainistes, entre la droite et la gauche?
Diviser pour régner, ce vieil adage machiavélique est toujours d'actualité.

Il y a quelques années, les critiques de Fatima Houda-Pépin ont permis au Québec d'échapper à la charia. Le Québec revient de loin.
Cependant, la culture de madame Houda-Pépin, fédéraliste et de culture musulmane, ne lui permet pas une remise en question totale du problème que crée l'islam en Occident.

Le problème de l'islam est sa nature profonde.
Son idéologie, ses textes, la vie de son fondateur, sont étrangers à la vision de la démocratie existante en Occident.
Plus il y a d'islam ; plus l'écart se creuse entre la démocratie et lui.

Évidemment, il y a des musulmans pacifistes qui se font un islam personnel qui leur permettent de vivre en Occident.
Mais c'est trop tard.
Nous sommes arrivés à une période où cette idéologie doit être repensée en profondeur ou abandonnée.
Et peut-on adhérer à moitié à ce que l'on croit être une parole divine?

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire