mercredi 19 février 2020

Cocus contents québécois : rente victimaire éternelle autochtone

Qu'est-ce qu'un serf au Moyen-âge ? Personne attachée à une terre, dont les biens et le travail appartiennent au propriétaire de cette terre (seigneur, roi, communauté religieuse) envers qui elle a des obligations. ( -Précisons, qu'en théorie, les Cris ont abandonné leurs droits territoriaux. En théorie parce qu'ils visent aussi la souveraineté. Et le jour où ils se déclareront souverains de quel côté l'ONU penchera-t-elle? Et l'opinion publique internationale? - Précisons aussi que je n'ai rien contre les personnes de cette origine. Mon point de vue est purement politique. Le Québec a aussi des ententes avec d'autres Autochtones, donc ce billet concerne tous les différents groupes autochtones qui concluent une entente avec le Québec.)

J'aimerais comparer les avantages d'un enfant Québécois et d'un enfant Cri qui naissent aujourd'hui. Pour voir. Un étudiant québécois doit payer ses droits de scolarité, par exemple. Si on compare l'argent que reçoit une municipalité québécoise et une autochtone, cela représente combien d'argent par habitant? 

Depuis que le Québec pellette des millions à la "nation" (tribu) Cri, les Cris ne doivent plus savoir quoi faire de l'argent de la rente victimaire. Pendant combien de décennies allons-nous devoir la payer comme les Allemands qui ont dédommagé les victimes de la Shoa? 

Les Cris ont viré les plus radicaux anti-Québécois comme Matthew Coon Come. Ils ont changé d'avocats. Les premiers qui plaidaient lors de la Convention de la Baie-James étaient des anglophones qui n'avaient aucune sympathie pour le Québec. Cette rhétorique guerrière est dépassée. Le Québec a pris le moule de la soumission créative : le Québec propose des projets, travaille ; les Cris travaillent un peu quand même et touchent le pactole.    

On dit que le coût de la vie est élevé en régions. Je n'en doute pas, mais c'est aussi le cas des Québécois qui vivent sur la Côte Nord, en Gaspésie, etc. Le Québécois de Sept-îles qui aimerait la chasse ou la pêche paye son permis. Il ne peut pas comme l'autochtone pratiquer la chasse traditionnelle en moto quatre roues et armé d'un fusil Winchester dernier modèle (je caricature un peu ici).

Et que penser des autres "nations" (pour employer le langage officiel imposé par la Constitution de 1982) qui n'ont pas les dividendes d'un barrage d'Hydro-Québec ou des droits de la coupe de bois d'une de nos belles forêts? Ce sont les pauvres de la manne identitaire. Ils ont beau appartenir à la même race (ce qui semble le critère douteux de l'appartenance à une "nation" autochtone), parce que les autochtones ont la même origine asiatique, le beau gâteau préparé par les serfs Québécois leur échappe.

Inutile de rappeler qu'après la défaite des Plaines d'Abraham, les Québécois n'ont eu aucun pouvoir pour décider du sort des Autochtones. Aurions-nous créé des "réserves" dignes de l'Apartheid (qui n'est pas ce qu'on croit d'ailleurs, un mensonge de la bien-pensance qu'on a entretenu depuis longtemps)? Ce n'est pas le chemin qu'avaient pris les Français colonisateurs. Les historiens écrivent que les Français avaient essayé d'intégrer les Autochtones, mais que ceux-ci préféraient leur mode de vie. C'est leur droit, j'en conviens. Toutefois, depuis la Constitution de 1982, il y a plusieurs types de citoyens au Canada et au Québec, et nous ne sommes pas parmi les privilégiés de la chaîne alimentaire.

Bref, nous, Québécois, nous retrouvons dans une situation où quand l'idée saugrenue nous prend de développer le territoire, de bouger un doigt de pied ! il faut négocier et payer éventuellement. Combien de projets économiques ont-ils été abandonnés ou seront abandonnées pour ne pas se heurter aux anti-progrès écologiques ou à la fureur plus ou moins revancharde d'une dite "Première Nation"? Quand nous aurons la bonne idée d'exploiter l'or bleu, l'eau, choisissons un lac loin des territoires revendiqués (s'il y en a - même l'île d'Anticosti est dans l'oeil des Inuits du Labrador) : ainsi nous aurons une chance de faire un peu de profits. 

La prospérité d'un pays n'est pas écrite dans le ciel, elle dépend des choix politiques de ses dirigeants. Autrefois, au début du vingtième siècle jusqu'après la guerre 39-45, le beau pays de l'Argentine était considéré comme un des pays le plus riche au monde. La dictature et l'égoïsme de la classe dirigeante a fait chuter ce pays dans le quart monde. Pensons-y !

(Tableau des revenus par province : vous n'êtes pas en tête de liste !) (Photo : Le grand chef Boyardee des Cris (unilingues anglophones) et tout sourire le représentant des larbins du système, François Legault.)








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