mercredi 19 février 2020

Quelles conclusions tirées de ce soulèvement?

Ce n'est pas nécessaire d'attendre la fin de ce festival de blocages qui vont peut-être se multiplier ici et là puisque ces pays (le Canada et le Québec) ne manquent pas de forces destructrices qui les tirent dans tous les sens ; il y a même un mot-clé (un hashtag #) shutdownCanada.

Oui, il y a des gauchistes tellement mentalement atteints qu'ils veulent détruire la prospérité de leur pays, s'humilier pour se plier à la volonté d'une minorité qu'ils considèrent être les damnés de la Terre.
C'est particulièrement vrai au Québec. Il y a une mairesse souriant souvent bêtement qui concède le territoire de sa ville à chaque conseil de sa ville, prouvant son ignorance de l'Histoire du Québec, son sado-mascochisme, ou la traîtrise de son peuple?

Le Québec est aussi le lieu où s'il y a une stupidité à faire, elle se fera ! Qu'est-ce que nous n'avons pas connu? Terrorisme, tueries de masse, anarchie étudiante. C'est ici que ça se passe ! Un Bock-Côté pourrait l'analyser mieux que moi... Mais venons-en à notre sujet ! 

Quelques conclusions :

1 ) Les médias sont toujours aussi donneur de leçons. Les journalistes disent tous plus ou moins la même chose. On ne voit pas beaucoup le peuple s'exprimer parce que le peuple c'est bête. Ça travaille, ça paye des impôts et des taxes, mais ça ne dit pas son opinion à la télé. On laisse des experts larmoyants exposer des dissertations laudatives, ou on fait un topo personnalisé ("people") pour anesthésier avec l'émotion l'ombre d'une révolte populiste.

2) Si en 1990, durant la crise d'Oka, l'opinion publique du Canada avait pris une sorte de plaisir à voir le Québec humilié par les Mohawks (le Québec qui jouait les victimes, d'après eux, qui faisaient chanter le Canada, était devenu le bourreau en s'en prenant à ces braves guerriers, dont certains avaient participé à la guerre du Vietnam et venaient des États-Unis). Il n'y avait aucun raisonnement qui tenait : c'était les Québécois, les racistes, les méchants.
Dans cette reprise d'Oka, en moins dramatique (pour l'instant), je suis surpris du revirement de l'opinion publique canadienne. La réconciliation tant souhaitée par le gouvernement Trudeau, le Canadien de la rue s'en tape comme de l'an quarante.
Les grosses Indiennes qui braillent, c'est bon pour CBCNews Network, mais l'Albertain en a déjà assez. Du moins, c'est l'impression que j'ai d'après les commentaires nombreux qu'on peut lire sous les articles (une vraie sociologie de l'opinion publique non censurée, parfois).
Le Canada détestait ou était indifférent au Québec, perçu comme trop demandant, et maintenant il ajoute dans la balance les 50 nations, leurs chefs qui gagnent un salire dans les six chiffres, leurs plumes et leurs tam-tams.

3) Se greffent aux pleurnicheries autochtones, la jeunesse militante de gauche, les écolos, les anars, les anti-progrès. Ces "fragiles" anti-progrès qui s'identifient aux Autochtones ont une vision rousseauiste de ceux-ci qui ne correspond pas à la réalité. (Dans la série "Paisirs de la Nouvelle-France" :1649: Début du génocide de la nation huronne par les Iroquois.
republiquelibre.org/cousture/COUS )
4) Le multiculturalisme signe un autre échec éclatant. Non seulement les immigrants, migrants, faux-réfugiés et réfugiés récemment arrivées ne s'intègrent plus, mais les éléments fondateurs du Canada, Autochtones, Québécois, Anglo-Saxons n'arrivent plus à être unis comme des compatriotes devraient l'être. Certains Albertains parlent de séparation, les Québécois parlent de séparation, les Mohawks s'y croient déjà. Comment cela finira-t-il? Dans l'acrimonie et le ressentiment.

5) Les négociations avec les Autochtones signifient presque toujours qu'ils obtiennent ce qu'ils veulent d'une façon ou d'une autre, à plus ou moins long terme et que nous payons docilement la rente victimaire.

(Caricatures de 1990 : https://journals.openedition.org/communication/4540?gathStatIcon=true  )






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