Le Canada qui est une sorte de succédané, d'ersatz des États-Unis, mais en plus ennuyeux puisque les Canadiens (les Canadiens, je veux dire les anglophones, le Canada étant anglais) talentueux s'expatrient aux États-Unis (Neil Young, Joni Mitchell, David Foster, etc.)... Donc, le Canada devient intéressant quand il est en crise, au bord du chaos.
Malheureusement, il ne tombe jamais dans le précipice pour se fracasser en mille morceaux!
Cependant, les crises révèlent les fractures profondes qui habituellement hibernent entre deux hivers, ou deux courts étés.
Cette crise-ci n'est pas entre le Québec et le Canada. Ouf ! À quelque part, ça soulage ! À un moment donné, on peut en avoir assez de jouer les méchants, certains diraient que nous jouons les victimes. Il y a des gens dans l'Ouest qui pensent vraiment que le Québec est l'enfant gâté de ce pays. Ils n'ont jamais digéré qu'une partie des Québécois veuillent se séparer et briser leur beau rêve d'une union "Coast to Coast". (Si ça peut les consoler, je ne comprends pas non plus pourquoi nous ne sommes pas devenus souverains en 1980 !) Nous les invitons à vérifier les statistiques sur quels citoyens ont les plus bas revenus au Canada. Aussi, qu'ils étudient l'histoire du Canada et comment le Québec a façonné ce pays de toutes les façons (hymne national, drapeau, Constitution, etc.) et a payé plus que sa part et continue à le faire.
Le Canada ne va pas se déclarer en faillite à cause du blocage des voies ferrées, mais quand même ! la Banque du Canada n'imprime plus la monnaie. Ce sont les taxes et les impôts des contribuables qui vont devoir amortir les pertes ou le gouvernement qui va faire gonfler la dette nationale.
Parce que les rentes victimaires, ce sont nous qui les payons en partie !
Je n'ai jamais compris pourquoi certains Québécois sont si sympathiques aux revendications des Amérindiens et des Inuits, des soi-disant Premières Nations, termes que je ne reconnais pas. Je suis désolé mais ce n'était pas des nations. Leur mode de vie était la tribu, le clan, quand les Français sont arrivés, et à quelque part c'est encore le cas.
Les Amérindiens et les Inuits ont voté comme un seul homme contre la souveraineté du Québec. Ce ne sont pas nos alliés. Par conséquent, pourquoi devrions-nous approuver tout ce qu'ils réclament aveuglement? La politique, c'est un échange. Quand René Lévesque et le PQ ont reconnu le concept de nation autochtone, ils espéraient (sûrement) une réciprocité politique qui n'est jamais venue.
Je n'ai rien contre eux comme groupes, je comprends que l'Histoire les ait frustrés, mais ce n'est pas de notre faute. Pendant combien d'années allons-nous devoir payer cette rente victimaire? Nous ne sommes pas des serfs, nous ne sommes pas des esclaves.
Pour contrer le Québec en 1982, certains ont écrit que le Canada a reconnu dans la Constitution 50 Premières Nations pour ne pas en reconnaître une, celle du Québec. Depuis, le Canada est pris avec ce problème des revendications, des compensations, des rentes victimaires (comme je le décris vachement!). Ça ne finit pas, ça ne finit plus, et ça ne finira pas. C'est une sorte d'infantilisation à l'échelle d'une nation qui a créé plusieurs types de citoyens avec des droits différents, une aberration qui marche comme un canard : le CanaRda, pays boiteux et plus dysfonctionnel qu'il y paraît, sauf pour les immigrants, migrants et réfugiés qui ont compris où étaient l'argent!
Ajoutons que c'est une preuve que le multiculturalisme est un échec. Il y a quatre nations dans ce pays : les Français, les Anglais, les Amérindiens et les Inuits. Les Mohawks, ces Américains qui jouent aux Indiens, sont déjà séparés (ou ils le croient). L'ambition des Cris est probablement de faire la même chose quand ils en auront la capacité et le désir. En théorie, ils ont perdu leur droit sur la terre, mais s'ils allaient devant l'ONU, peut-être soutenus par une vedette d'Hollywood, genre Leonardo Di Caprio, croyez-vous que les Québécois auraient la sympathie de l'opinion internationale? Bien sûr que non, on a vu ce qui s'est passé en 1990 lors de la crise d'Oka.
(Photo : Notre tête quand nous pensons au Canada !)
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